Alan Wagner
× pseudo : AKOM × messages : 11 x points : 11 × date d'inscription : 13/07/2019 → âge : 41
| Sujet: Présa d'Alan Dim 28 Fév - 10:49 | | | - la fiche de présentation :
Alan Oliver Wagner
for every time I gave a fuck, that fuck fucked me over | | surnom(s) : Aucun comme sa joueuse ! date et lieu de naissance : 23/06/1977 à Mannheim, Allemagne. nationalité(s) : Britannique, origines allemandes. lieu de résidence : Kentish Town occupation : Divorce Lawyer statut : Dans une relation libre, qui n'est pas si libre que ça. orientation sexuelle : Bi caractéristique(s) physique(s) : Rien de spécial |
I just wanna know you better now → un animal ? un tigre. → une saison ? l'automne. → un objet ? un stylo plume. → une couleur ? le bleu. → un chiffre ? 5. → un endroit ? Canary Wharf. → une odeur ? la lavande. → un plat ? pizza. → un dessert ? île flottante. → une boisson ? soy latte. |
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a memory from the house that built me Il aurait pu s’agir d’une soirée comme une autre. Des parents absents, des adolescents qui s’amusent en buvant déraisonnablement et en dépit du bon sens, rien d’extraordinaire et pourtant, la vie d’Alan Wagner a basculé ce soir-là sans même qu’il n’en ait conscience. Ses lèvres collées à celle d’une française, il a scellé son destin sans y réfléchir plus que ça, comme un ado stupide qui pense pouvoir tenir un demi litre de vodka sans avoir à en subir les conséquences le lendemain. Erreur d’adolescent qui a vingt-cinq ans maintenant, elle s’appelle Grace et elle aurait mérité bien mieux.
Sacred Heart Catholic School, 1996
- Alan, tu te rappelles de Megan, la française qui était en classe avec nous l’année dernière ?
Alan se rappelle de Megan évidemment, beaucoup moins de la soirée qu’ils ont passée ensemble de manière assez tragique. Pourtant, il hoche la tête, déjà gêné par la tournure que prend la conversation. A l’époque où les téléphones portables et l’internet n’étaient pas vraiment d’actualité, Megan s’était montrée plus créative pour lui témoigner son affection après cette fameuse soirée. Petites notes en papier glissées dans son casier, regards insistants dans les couloirs, puis plus rien du jour au lendemain. Alan ne s’en était pas formalisé, loin d’être à l’aise avec ses trous de mémoire pour être tout à fait honnête. Megan était retournée en France et il avait simplement cessé d’y penser.
- Ne panique pas okay ? Mais elle aurait dit à Rose qu’elle était enceinte de toi. Sûrement des conneries, elle avait l’air de se faire des films assez bien toute seule, mais je me suis dit que tu aimerais bien être au courant. Rose n’est pas la seule fille du lycée à qui elle a raconté ça. - Pardon ?
La nouvelle fait son chemin, et Alan se répète en boucle la phrase de son ami. Sûrement des conneries. De ce qu’il sait de Megan, la française n’en est pas à son premier mensonge et pourtant celui-ci ne ressemble à aucun autre. Incapable de se rappeler la soirée en détail, Alan ne peut s’accrocher qu’à sa propre culpabilité.
- C’est impossible, on s’est protégés. J’irais parler à Rose, en attendant garde ça pour toi. Je n’ai pas très envie que ça fasse le tour du lycée. Tu l’as dit toi-même, sûrement des conneries, pas la peine de leur donner autant d’importance.
Alan n’a jamais pris un grand plaisir à discuter sa vie personnelle avec les autres gamins de l’école, sa mère lui a inculqué la discrétion dès son plus jeune âge, qualité essentielle qui peut sauver une bonne famille d’un gros scandale. Les Wagner ne font pas exception.
Wagners’s home, 1996
- Alan, tu rentres tard, où diable étais-tu passé ? - Maman, il faut que je te parle de quelque chose. - De quoi donc Alan, darling ? - Il y a une fille avec qui j’ai… il soupire assez honteux. Elle a dit à Rose qu’elle était enceinte.
Conversation difficile, une punition à la hauteur du délit, mais Lady Wagner trouve les mots pour rassurer son fils.
- Cette jeune fille t’as écrit des dizaines de lettres. Elle se contredit beaucoup et je pense qu’elle cherche désespérément à attirer ton attention en inventant des histoires abracadabrantes. Il serait sage de te concentrer sur tes études si tu veux toujours aller à Cambridge l’année prochaine - Est-ce que je peux au moins lire les lettres ? - Ce ne sera pas nécessaire, cette fille a des problèmes Alan, tu as bien mieux à faire comme te concentrer sur tes résultats en baisse si tu veux toujours aller à Cambridge.
Elle a reçu quelques lettres c’est vrai, décidé qu’il s’agissait juste d’une adolescente instable et amoureuse. L’excuse leur convient à tous les deux dans un premier temps, sauf peut-être à Alan qui n’arrive toujours pas à dormir. Réveillé dans les alentours de trois heures du matin, l’adolescent ne peut pas s’empêcher d’écrire une lettre lui aussi. Il a besoin de savoir. Il lui propose alors de l’appeler avec le téléphone fixe après que leurs parents soient couchés. Malgré les délais imposés par la poste, le coup de téléphone embarrassant finit par avoir lieu la semaine suivante.
- Hey…
Megan hésite un moment entre la vérité et un énorme mensonge, mais opte finalement pour mélange indigeste de l’un et de l’autre. Soucieuse de ne pas perdre définitivement Alan, elle détourne la conversation.
- Je ne suis pas enceinte, plus maintenant. Tu n’as pas à t’inquiéter pour moi. Je crois que ma mère m’a entendue, je dois te laisser. Tu m’appelleras Alan promis ?
Il ne l’appellera pas, ne répondra pas non plus aux lettres enflammées que Lady Wagner interceptera de toute façon avant même qu’il n’ait le temps de les lire. Megan de son côté s’accroche à son rêve britannique, à l’homme qui a pourtant préféré mettre cette partie de sa vie derrière lui. Ils ne se revoient pas, pas avant qu’il apprenne sa mort et l’existence de sa fille.
University of Cambridge, 1998
- La faculté de droit c’est par là, ils ont cours dans une heure mais tu le trouveras plus facilement à la bibliothèque par contre. Il aidait sa copine avec sa dissertation quand je suis passée tout à l’heure. - Il a quelqu’un ? - Incroyable pas vrai ?
L’étudiante se moque, sarcastique, sans doute amusée par l’expression de sincère colère qui anime les traits de la française qui a tout plaqué pour vivre d’amour et d’eau fraîche avec un homme qu’elle ne connait fatalement pas tant que cela. Alan Wagner n’est pas resté célibataire toutes ces années, une constatation difficile pour Megan qui réalise qu’elle a fini par croire à ses propres mensonges avec le temps. Elle s'est accrochée à une idée un peu trop simple, et la voilà abandonnée de nouveau, en Angleterre avec sa fille, sans réelle perspective d’avenir. Elle s’approche de la bibliothèque et surprend son amant dans les bras d’une autre. Il lui suffit d’une minute pour décider qu’il est temps de retourner à Londres et de trouver un plan B.
Wagners’s home, 1999
- Elle a l’air charmante, Alan, tu l’as rencontré à Cambridge, c’est une jeune fille de bonne famille, je pense que tu devrais l’épouser…
Alan manque de cracher son verre d’eau, et ce serait manquer cruellement d’éducation que de le faire sur sa mère d’ailleurs.
- L’épou quoi ? - L’épouser. - Non ?
Alan n’a aucune intention de se marier, aucune. Il est cependant très choqué de constater qu’il a désormais l’âge d’être harcelé par sa mère à ce sujet. Il s’habituera évidemment, mais pour l’heure il se contente de secouer la tête avec vigueur. Il en est absolument hors de question. Alan ignore comment cette sombre idée a pu lui passer par la tête, mais il préfère ne pas se poser la question.
- Il faudra bien que tu y songes Alan, tu es le seul garçon de la famille
L’étudiant en droit s’abstient de préciser que ce n’est pas un argument extrêmement convaincant et change de sujet. Plus ou moins.
- J’ai décidé de ma spécialisation au fait. Droit de la famille, tout ce qui est divorce plus précisément. - Ne soit pas ridicule Alan...
Pas exactement ce que Lady Wagner veut entendre, pas après avoir traîné son fils dans des écoles catho privées pendant des années en espérant qu’il s’imprègne un peu des valeurs qu’elles défendent.
Wagners’s home, 2008
- Tu devrais t’asseoir - Si c’est pour parler mariage encore… - Tu as une fille Alan, elle s’appelle Grace. Megan Faure est mourante, elle a prévu de la faire adopter par son cousin Andrea avec lequel tu travailles. Elle a tout planifié. Elle a menti sur des tas de choses visiblement. Tout est dans ce dossier et tu devrais y jeter un oeil. - De quoi est-ce que tu parles, qu’est-ce que mon stagiaire a à faire là-dedans ?
Il aurait dû s’asseoir effectivement. L’information est un nouveau choc pour Alan dont les souvenirs désagréables de l’adolescence refont surface presque instantanément alors qu’il feuillète le parapher tendu par Lady Wagner. Sa mère a fait des recherches, payé des professionnels pour enquêter sur sur la mère de son enfant. Un instant, Alan se demande s’il ne s’est pas réveillé en plein milieu d’un mauvais téléfilm. Il se sent oppressé, pris au dépourvu. Qu’est-ce qu’il est censé faire à présent ?
- Depuis quand est-ce que tu la fais surveiller ? - Quelques mois, par acquis de conscience en apprenant qu’elle était de retour au Royaume-Uni. Qu’est-ce que tu vas faire pour ta fille ? - Je ne vais rien faire du tout. Qu’est-ce que je suis censé faire maman ? Elle a 14ans ? Elle n’a pas besoin de moi. - Une fille a toujours besoin de son père. - Un père n’apparait pas mystérieusement après quatorze ans. - Tu vas y réfléchir ? - J’ai besoin d’air, on en parlera plus tard.
Alan s’éclipse, c’est beaucoup trop d’information pour une seule journée. Il n’a rien d’un père et on pourrait croire qu’un homme comme lui aurait toute la facilité du monde à se décharger d’une telle responsabilité, pour autant ce n’est pas aussi facile qu’on pourrait se l’imaginer. Il enchaîne les cafés, comme si l’excitant avait des propriétés inverses à celle qu’on lui attribue. Tout ce qu’il gagne c’est une nuit d’insomnie à se distraire sur les problèmes des autres.
St Thomas Hospital, 2008
Le choc a laissé place à une sorte de colère teintée d’incompréhension. Alan sait qu’on attend de lui une décision. Ce qu’il y a d’amusant dans celle-ci, c’est qu’elle a déjà été prise pour lui il y a des années de ça. On aimerait lui faire croire qu’il peut encore changer les choses, construire quelque chose avec cette enfant qui n’est qu’à quelque années seulement de sa majorité, mais c’est une illusion dans laquelle il refuse de se complaire. Les lois, ses droits, il les connait, il ne s’agit pas de ça, c’est évidemment beaucoup plus compliqué qu’une simple affaire de droit. En l’absence complète de fibre paternelle, il voit bien mal sa légitimité dans toute cette histoire. Un simple ADN ne fait pas de lui un père, peu importe ce que sa mère peut en penser.
Sur son lit d’hôpital, Megan s’attend donc à tout sauf à la visite d’Alan Wagner, le fuckboy du coin, celui qui a son sens l’a abandonné avec sa fille qu’il n’a jamais cherché à connaître. Elle oublie un détail important, mais sa version est celle dont tout le monde se souviendra. Celle de Grace. Elle simplifie les choses, les rend sûrement plus facile à supporter pour tout le monde probablement. Lorsqu’elle le voit apparaître, son cœur manque un battement. Elle ne l’a pas vu depuis des années, depuis sa visite à Cambridge en réalité.
- Ne fais pas ça Alan. - Faire quoi exactement ? - Compliquer les choses.
L’ironie est telle qu’il ne peut pas s’empêcher de laisser un échapper un rire nerveux. Elle n’a aucune idée de ce qu’il traverse. Dans l’histoire ses ressentis à lui ont toujours été très secondaires, et Megan le lui prouve une fois de plus.
- C’est donc moi qui complique les choses ? Intéressant comme théorie, fascinant même. - Elle sera bien avec Andrea et Tristan. Ils sont de la famille et ils peuvent prendre soin d’elle. Ne va pas tout gâcher simplement parce que tu es fâché après moi. - Understatement of the year.
Alan secoue la tête, cherche à comprendre comment ils ont pu en arriver là. Il est forcé d’admettre qu’il n’y a pas d’échappatoire au surréalisme de la situation.
- Tu n’as rien à lui apporter et tu le sais. La paternité n’a jamais fait partie de tes grands projets Alan n’essaye pas de me faire croire que tu aurais abandonné ta vie parfaite pour élever ma fille, on sait tous les deux que c’est faux. Grace n’a pas besoin que tu l’arraches à sa vraie famille pour te donner bonne conscience. Tu ne fais pas partie de sa vie et les choses sont très bien ainsi. - Une décision que tu as pris à ma place, évidemment. - Une décision que je ne regrette pas. Tu n’as rien d’un père, tu nous aurais abandonnées comme le font tous les types dans ton genre. Pardonne-moi de faire une généralité, mais des types comme toi, j’en ai connu d’autres.
S’il y a une part de vérité dans son discours, Alan ne peut pas s’empêcher d’être heurté par la violence des propos de Megan. Il ne serait pas parfait dans le rôle, il l’a toujours su. Il paniquerait après avoir oublié le cartable d’école, et il se serait probablement plongé dans des bouquins très théoriques pour essayer de gérer la crise d’ado de sa fille, mais il aurait essayé. Il en est persuadé en tout cas.
- Je suis fatiguée Alan, la décision te revient aujourd’hui de toute façon. Si tu tiens tant que ça à prouver que tu es un type bien, commence par ne pas imposer à ma fille de vivre avec un inconnu. - Au revoir Megan.
Wagners’s home, 2008
Journée difficile, prétendre le contraire ne servirait pas à grand-chose de toute évidence. Alan sait que la décision qu’il s’apprête à prendre n’a rien d’une formalité administrative de quelque sorte. Et s’il essaye d’être rationnel, renoncer à ses droits parentaux n’est pas aussi simple que ce que Megan semble croire. Megan et les autres d’ailleurs. N’avoir jamais songé un instant à devenir père ne change rien aux années perdues, à l’absence de choix qu’on lui a imposé malgré tout. Les choses auraient pu être complètement différentes et il est bien placé pour savoir qu’il est très fréquent de regretter ce genre de décisions en tant que parent biologique. Ignorer la part de vérité dans le discours de Megan serait cependant bien hypocrite de sa part. il ne peut pas laisser sa colère l’aveugler au point de ruiner la vie de Grace par pur égoïsme, c’est la seule chose qui ne change pas. Si il doit prendre une décision raisonnée aujourd’hui, il doit penser à elle avant tout, c’est que ferait un père après tout. Si cela veut dire accepter les conséquences de la décision de Megan, alors il est forcé d’admettre qu’il faut s’y plier. Annoncer la nouvelle à sa mère n’en reste pas moins compliqué.
- Est-ce que tu as pris ta décision ? - En quelque sorte. J’ai discuté avec Megan et Andrea.
Lady Wagner le regarde avec appréhension. Une discussion avec Megan est forcément de très mauvaise augure pour Mrs Wagner, qui aurait sans doute réclamé une injonction restrictive contre cette femme si elle en avait eu la possibilité.
- Je ne vais pas m’en mêler, les laisser décider de ce qu’il y a de mieux pour Grace, il est un peu tard pour enfiler le costume du père modèle de toute façon. - Alan, je pense que tu fais une erreur que tu vas finir par regretter. Il n’est jamais trop tard pour connaître ses enfants.
Ce ne serait pas la première fois qu’il regretterait une décision, mais les choses sont différentes aujourd’hui. La version édulcorée de Megan convient à tout le monde. Alan ne voit pas ce que sa fille pourrait récolter de positif dans tout ça. Sa mère va mourir, il serait franchement très égoïste d’en rajouter une couche. Quant à ses propres ressentiments, il ne doit pas les laisser aveugler son jugement. Des histoires comme celles-ci, il en voit tous les jours. Et s’il y a bien une chose qu’Alan Wagner se refuse à faire, c’est bien de se retrouver dans la même situation que ses clients.
- Si j’en viens à regretter quoi que ce soit, ce sera forcément pour de mauvaises raisons. C’est ce qu’il y a de mieux à faire pour la petite, cette vérité-là ne changera pas, quant aux regrets je ferais avec. - Tu ne veux pas la rencontrer avant de prendre une décision aussi hâtive ? - Non. Qu’est-ce que ça pourrait apporter de bon ? Ma décision est prise, s’il te plait respecte là. Ni Grace, ni moi n’avons besoin de ça.
Dernière tentative pour le faire culpabiliser, sa mère évoque son partenaire comme s’il faisait déjà partie de la famille. De façon très ironique, ils ne se sont jamais rencontrés, ce qui explique sans doute le léger malentendu quant au pronom à utiliser.
- Tu en as parlé à Sam, elle a bien pris la nouvelle ? - Lui et moi on a rompu hier, tu l’aurais adoré pourtant, il partage ta vision du mariage.
At work, 2012 - Tu t’envoies ton assistante sérieusement ? T’en a pas marre d’être un cliché ? - Apparemment pas. Bridget est une fille cool cela dit. On prend du bon temps ensemble, ça lui permet d’oublier que tu es marié à une fille particulièrement désagréable, ça ne fait de mal à personne. Pourquoi tant de jugement Nick ? - Ce n’est pas du jugement, mais une simple constatation. Bridget n’est pas intéressée par moi. - Elle est raide dingue de toi. Dans l’histoire je suis Hugh Grant, et tu es Colin Firth, plains-toi, c’est toi le nice guy de l’histoire encore une fois. - Je suis marié, Alan et c’est vraiment pas mon genre cinématographique. - Je sais. C’est pour ça que c’est toi qui lui brise le cœur et pas moi.
Son collègue lève les yeux au ciel et le juge avec tendresse, Alan quant à lui offre un haussement d’épaule qui veut tout dire. Nick et son meilleur ami, depuis des années déjà. Entre eux s’est installée une dynamique un peu particulière, mais qui fonctionne néanmoins. Il est le type posé, Alan l’éternel célibataire, le fuckboy insupportable selon certains standards. Ils sont à l’opposé et pourtant leur duo insolite fait des miracles au travail.
Canary Wharf Station, 2016
- Tu n’es pas oblige de rentrer tout de suite. Tu pourrais par exemple passer boire un verre à la maison ? Ça fait un moment qu’on ne s’est pas vus en dehors du boulot…
Le regard de la rousse en dit long sur le programme de la soirée en question, pour autant Alan se contente d’un sourire gêné qui ne lui ressemble guère. Il a la désagréable impression d’être infidèle, une sensation finalement assez nouvelle pour lui, et peu justifiée dans le cadre d’une relation libre par ailleurs. Il pourrait accompagner Bridget, il en aurait tout à fait le droit, et pourtant de façon assez ironique, ce n’est pas vraiment ce dont il a envie non plus.
- Ce serait génial, mais j’ai beaucoup de travail ce soir. Une autre fois peut-être ?
Il n’y aura pas d’autre fois, et si le brun se ment finalement assez bien à lui-même, il ne dupe personne ici. Bridget lui offre un sourire déçu mais semble comprendre le fond du problème. Elle n’a jamais vu Alan reprendre le chemin du métro en même temps que Nick avant aujourd’hui. De même elle ne l’a jamais vu passer autant de temps au téléphone avec une autre femme que sa propre mère.
Bridget lui fait bien comprendre qu’elle sait et Alan lui adresse un nouveau sourire désolé. Admettre verbalement que sa relation n’est pas aussi casual qu’elle ne l’est n’est cependant pas au programme pour l’instant, détail qui échappe évidemment à son meilleur ami, qui ne manque pas une occasion de le taquiner.
- Relation libre c’est ça ? - La ferme, Nick. - Il y a The Great British Bake off ce soir, je sais. - J’adore regarder les autres cuisiner, sue me. - Blair aussi j’imagine ?
Coup bas, même pour lui. Alan lui lance un regard noir. Lorsqu’il passe la porte de son appartement, ce n’est pas les mains vides cela dit. Il n’allait pas oublier les sushis du mardi soir.
pseudo/prénomon n'oublie pas le joueur derrière l'écran âge : Too old for this shit localisation : London, England chanson/film/série du moment : Sense8 "and that's how I met ATW" : hahahahaha français, english ou frenglish ? tg julien clerc, français ou anglais j'aime moyen les mix en rp en vrai, ça me perturbe plus qu'autre chose, mais bon avatar : Matthew Bomer crédits : Valtersen, Tumblr... groupe : Date with destiny scénario, pré-lien ou inventé ? Inventé un mot de fin : je dois aller au taf fuck | | |
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